
(extrait d’un journal, datant de 2017)
La vie s’embellie considérablement une fois qu’on arrête de paraître et qu’on débute l’étape fondamentale du “être”. Être, donc je suis.
J’ai un tableau de bord que je prends plaisir à regarder pour les expériences et les personnes qu’il représente. J’ai l’envie de voyager à travers le monde. De ne jamais m’arrêter à une seule destination. Une vie saine ce n’est pas une vie avec trop ou bien peu de plaisir mais avec une juste balance entre le vouloir et le devoir. Car vivre dans une société inclut toujours un devoir d’une façon ou d’une autre. C’est ce pour quoi on choisit un pays plutôt qu’un autre. Notre relation aux choses peut changer de cette manière. Dans une société matérialiste on aura tendance à penser que tout est lié, que tout est logique bien casé, et propice à la croissance d’une économie et d’une nation. Quant en vérité, cette dernière ne prend pas toutes les mesures nécessaires à son évolution et développement humain elle se retrouve brisée, flutée, dépourvue et dépendante.
La dépendance existe considérablement dans nos sociétés occidentales et elle n’a jamais été aussi importante. Au moins dans les sociétés moins occidentales l’on compte sur Dieu mais compter sur Dieu c’est en quelque sorte compter sur soi-même et les siens ? Alors que dépendre et vivre dans une société qui se base sur le simple matérialisme est une peste pour l’humanité toute entière. Notre vie est basée sur des acquis que l’on croit inumiables et immortels.
J’écris parce que j’en ai envie, parce que ça me soulage. Si je ne le fais pas je m’en veux. Pas parce qu’ “il le faut » mais plutôt parce “j’en ai besoin”…