
Voilà. J’ai créé ce blog, ainsi que le site (Solybox), il y a maintenant quatre ans. La régularité et la linéarité de mes publications (et objets) ont évolué peu à peu avec le temps, mais il n’y a pas eu de constance.
Pourquoi? Je débutais ma vie d’entrepreneure, je tentais de vivre par mes propres moyens, en travaillant à côté, tout en avançant sur un projet qui me tenait à coeur. Puis, mon côté perfectionniste, qui attend que toutes les conditions et que tout soit parfait avant d’appuyer sur le bouton « publish », était loin d’être mon meilleur allié. Bref, j’ai malgré tout avancé à un rythme, qui est le mien et qui m’appartient.
Alors que je découvrais le monde de l’entrepreneuriat et du développement personnel, nombreux points m’ont bloqué. Le premier et principal, qui revient (encore) aujourd’hui, c’est la (grande) « pression », les « il faut que » et ce qu’on appelle plus simplement la fameuse « deadline ». Le mot d’ordre ultime de tous grands spécialistes du monde de la Productivité!
Ce qui fait que des gens, comme vous et moi, n’avancent pas (comme ils le voudraient) en direction de leurs rêves, ou se retrouvent dans une situation stagnante, c’est avant tout par manque de liberté. Parce qu’au fond, est-ce que des croyances liées à des « obligations » (« il faut que » à répétition), font de nous, des êtres humains libres ?
Sam Harris me l’a fait réaliser dernièrement: le libre arbitre n’existe pas. Ainsi, comment une démocratie peut-elle exister ?
On nous dit que pour réussir « il faut » accomplir des choses, faire, être dans l’action. Être plus dans la réalisation des tâches que dans la planification de ces dernières. Or, nous sommes à une époque où tout va à une vitesse fulgurante. On aura beau faire la liste de tous les livres à lire, tous les films et toutes les séries imaginables, il nous faudra plus d’une vie pour assouvir ce besoin de consommation constante d’informations. Cette envie de toujours plus, toujours trop.
Alors les « il faut que » et « deadline » à répétition, des articles dédiés à la productivité, je les mets à la poubelle, sans culpabiliser. Et au lieu de me dire et de répéter, « un jour peut-être » (comme beaucoup), je suis ici aujourd’hui et le serai de nouveau demain pour partager ce qui m’appartient, sans ligné, sans obligation. Juste par simple plaisir d’être et de faire ce qui découle de cette identitié. Tout simplement.
Accueillons la spontanéité de nos actes, et passons à la suite. La vie est mouvement. Tout est en changement constant, qu’on le veuille ou non. Avançons et suivons notre coeur parce que notre tête elle, est, et sera toujours là. Vive le lâcher prise !
C.
Un challenge à la clé (et à partager): si la perfection et le temps ne faisaient pas partie de ce moment, que feriez-vous de (dans) cet instant ? Qu’attendez-vous pour le faire ?